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Katherine Johnson

Vous connaissez Katherine Johnson ? Mathématicienne à la NASA pendant plus de 30 ans, elle développa des équations cruciales encore utilisées dans la science aérospatiale contemporaine. Elle calcula notamment les trajectoires qui permirent à des hommes de voler en orbite et d’aller sur la lune.



Katherine naît en 1918 à White Suphur Springs, en Virginie-Occidentale. A 13 ans, elle intègre l’Université de Virginie-Occidentale et commence à militer pour l’égalité et la reconnaissance des Noir·es avec l’Alpha Kappa Alpha, un collectif de femmes afro-américaines. Diplômée d'une double licence de mathématiques et de français, elle débute sa carrière comme enseignante dans le public.


Au début des années 1950 qu’elle intègre le centre de recherche de Langley dépendant du National Advisory Committee for Aeronautics (NACA). L’aviation à réaction est alors en plein développement et on a besoin de spécialistes, notamment de mathématicien·nes. Le travail de cette équipe composée de mathématiciennes noires ("colored computer") consiste à effectuer manuellement des calculs complexes pour les ingénieurs (blancs), les ordinateurs n’étant pas encore suffisamment fiables. Pendant 4 ans, elle analyse des données de vol.


En 1957, l’Union Soviétique lance en orbite le premier satellite artificiel de l’Histoire : Spoutnik. En pleine guerre froide, l’URSS creuse l’écart avec les États-Unis dans la course à la conquête de l’espace. Le président Eisenhower crée alors la National Aeronautics and Space Administration (NASA), une agence spatiale qui regroupe de nombreux laboratoires dont le centre de Langley.


Alors que la NASA a comme principale mission d’engager les premiers vols habités américains, l’équipe où se trouve Katherine Johnson étudie les trajectoires que devront prendre les vaisseaux spatiaux. Le "Space Task Group" est composé d’hommes blancs. Elle s’impose grâce à ses connaissances en géométrie analytique et sa détermination.


En 1960, elle co-écrit un rapport posant les équations qui décrivent la trajectoire d’un vol spatial orbital. C’est la première fois qu’une femme est créditée comme auteure d’un rapport de recherche. 26 rapports suivront.


En 1962, tandis que l’astronaute John Glenn se prépare à accomplir le premier vol orbital américain, il demande que Katherine Johnson vérifie l’ensemble des calculs :


"Si elle décrète qu’ils sont justes, je suis prêt à y aller".

John Glenn devient un héros de l’Amérique. Katherine Johnson obtient quelques lignes dans une partie de la presse.


En 1969, c’est à nouveau Katherine Johnson qui calcule les trajectoires de la mission Apollo 11 qui amène sur la lune un équipage d’hommes et le ramène sain et sauf.


Neil Amstrong devient un héros pour le monde entier.

Katherine Johnson recevra à 97 ans la Médaille présidentielle de la Liberté des mains du président Obama.


Un centre de calcul du Langley Research Center de la NASA porte son nom.


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